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Retour sur l'atelier permanent d'échanges "Adolescents et jeunes des quartiers : construction de soi, rapport à l'autre. Clés de lecture et initiatives" organisé par le CR•DSU, en 2011.

  • La séance 1 portait sur la construction de soi avec les technologies de l'information et de la communication (TIC)
  • La séance 2 sur les ruptures scolaires
  • La séance 3 traitait des relations entre filles et garçons dans les quartiers
  • La séance 4 abordait la question des mobilités

SÉANCE 1 : Se construire avec les TIC, le Jeudi 12 mai 2011

En quelques années, les technologies de l'information et de la communication ont construit un nouvel espace public, devenu un espace de socialisation incontournable pour les jeunes.
Les pratiques numériques sont aujourd'hui constitutives de la culture juvénile (les digital natives) et le processus de construction identitaire s'y joue en partie. Pour autant, il n'est pas si simple de se construire dans cet espace qui requiert des compétences spécifiques. Des inégalités de maîtrise et d'usage des outils numériques sont constatées, notamment dans les territoires prioritaires de la politique de la ville. Ainsi, un double enjeu autour des pratiques numériques se dessine pour les professionnels et plus largement les décideurs et acteurs des politiques publiques au contact de la jeunesse des quartiers populaires: (re)connaître ces pratiques en les prenant en compte dans l'action publique et les accompagner pour en améliorer la valeur d'usage.

SÉANCE 2 : Les jeunes et le rapport à l'école : comprendre et agir sur les processus de ruptures scolaires, le Vendredi 10 juin 2011

Pour certains jeunes, le rapport à l'école est difficile, marqué par des incompréhensions, des malaises et des situations d'échec pouvant conduire progressivement à ce que l'on nomme décrochage, déscolarisation, rupture…; le phénomène touchant en particulier les jeunes scolarisés dans l'enseignement professionnel et résidant dans les territoires de la politique de la ville. Le phénomène n'est pas nouveau. Sur le terrain, les pouvoirs publics, en particulier l'Éducation nationale, ont mis en place depuis plusieurs années déjà une série d'outils et de dispositifs pour tenter de pallier, en amont et en aval, les phénomènes de décrochage scolaire. Des initiatives sont également menées dans le cadre de la politique de la ville, portées par les collectivités locales et/ou les associations, que ce soit en direction des élèves ou des familles.

SÉANCE 3 : Filles et garçons dans les quartiers : comprendre les mécanismes relationnels pour favoriser l’égalité, le Jeudi 22 septembre 2011

L’adolescence, période de construction de l’identité sexuée, est celle où s’établissent de nouveaux modes de relations entre filles et garçons. Dans un contexte de transformations familiale, sociale, culturelle, ces modes de relations ont évolué. Cette évolution touche la société française dans son ensemble mais elle prend une acuité particulière dans les quartiers populaires où, sous les feux des médias, la question de la violence sexiste l’emporte souvent sur toute autre considération. Pour certains observateurs, les relations se seraient dégradées, avec des signaux comme la pression sur la tenue vestimentaire, les rumeurs, les insultes et les violences. Il convient de dépasser cette vision réductrice et d’appréhender toute la complexité de cette problématique en rappelant que la différenciation entre les genres s’origine à la fois dans la famille, au sein de l’école et plus largement dans l’espace public.

SÉANCE 4 : "Mobilités et territoires des jeunes : comprendre les enjeux et contribuer à lever les freins", le 24 novembre 2011

Les jeunes construisent leur autonomie à travers la maîtrise de leurs déplacements dans l'espace urbain. Mais ils sont, d'une part, liés à des territoires, notamment le quartier, qui peut être vécu tout à la fois comme un espace protecteur et un espace à fuir. D'autre part, ils sont immergés dans la culture de la mobilité ou plutôt des mobilités, qu'elles soient physiques, relationnelles ou cognitives. Dans une société qui valorise les mobilités, celles-ci constituent par conséquent un enjeu fort des politiques publiques participant de la réduction des inégalités sociales et spatiales.

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