La nouvelle géographie prioritaire de la politique de la ville est entrée en vigueur le 1er janvier 2024. Le décret officialisant la liste des quartiers prioritaires de la ville (QPV) du territoire métropolitain a été publié au Journal officiel le 28 décembre 2023
Quelques chiffres
La région Auvergne-Rhône-Alpes compte désormais 145 quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) contre 140, précédemment.
En 2024, le nouveau paysage est le suivant :
- 40 intercommunalités relèvent de la politique de la ville, dont 4 métropoles, 21 communautés d’agglomération et 15 communautés de communes ;
- 83 communes ont au moins un quartier prioritaire ;
- 145 quartiers sont concernés par un contrat de ville ;
- 14 quartiers font leur entrée en géographie prioritaire ;
- 7 quartiers quittent la politique de la ville.
Le NPNRU (Nouveau programme national de renouvellement urbain) vise la transformation durable des quartiers avec des objectifs de mixité sociale, de diversification (habitat et activités) et de désenclavement.
- 19 quartiers bénéficient d’un projet d'intérêt national
- 34 quartiers d’un projet d'intérêt régional
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des territoires en contrats de ville en Auvergne-Rhône-Alpes
Des territoires aux profils hétérogènes *
Les quartiers politique de la ville d’Auvergne-Rhône-Alpes constituent un ensemble composite :
- Grands ensembles d’habitat social, situés dans les banlieues des grandes villes
- Quartiers en périphérie des villes moyennes
- Secteurs centraux anciens déqualifiés
- Microquartiers et îlots isolés en grande précarité
- Problématique des villes frontalières
Près de 89% des quartiers prioritaires sont situés dans la partie Rhône-Alpes de la nouvelle région.
75% des habitants des quartiers sont « concentrés » dans les quatre grandes agglomérations (Lyon, Grenoble, Saint-Étienne, Clermont-Ferrand).
On compte une majorité de contrats de ville où seule la ville centre est concernée par la politique de la ville.
Les deux plus grands quartiers comptent chacun plus de 20 000 habitants (Minguettes-Clochettes à Vénissieux et Grande Île à Vaulx-en-Velin). Ils correspondent également à des quartiers « historiques » de la politique de la ville.
Certaines villes moyennes se distinguent par une forte densité d’habitants en politique de la ville : dans les villes de Pierrelatte, Thiers, Oyonnax ou Montélimar, 20% de la population de la commune réside dans un quartier. Le phénomène est identique dans des petites villes comme Tarare, Saint-Rambert-d’Albon ou Belley. Dans ce cas, c’est bien souvent l’ensemble de la ville qui est marquée par la pauvreté.